Zeebrugge est une station balnéaire et un port belge sur la mer du Nord.
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C’est depuis plus d’un siècle l’avant-port de Bruges. L’accès maritime de Bruges a souvent été un enjeu stratégique. Lors des deux guerres mondiales il donna lieu à de nombreuses batailles.
En remontant plus loin dans l’histoire, la bataille de l’Écluse, en 1340, ouvrit le bal de la guerre de Cent Ans et visait à prendre le contrôle de la ville en maîtrisant le Zwin, ce bras de mer, disparu aujourd’hui, où mouillaient les navires de la Hanse.
Le Zwin assurait à la cité flamande sa prospérité.
La vocation de Zeebrugge est désormais résolument commerciale et touristique. Une croisière y permet d’appréhender au mieux la vie complexe et frénétique d’un port international ouvert sur l’espace maritime le plus fréquenté du monde.
Nul besoin d’aller loin pour organiser sa croisière: Zeebrugge dispose d’un vaste bassin consacré à la plaisance attenant aux autres infrastructures.Certains méthaniers font jusqu’à 400 mètres de long tandis que les jetées de 4 kilomètres construites pour protéger le port sont constituées de plusieurs millions de tonnes de matériaux pour des dizaines de milliers de blocs de béton;
ces jetées ont d’ailleurs fait le nid d’une nombreuse colonie de sternes, oiseaux d’une espèce protégée qui offrent à l’entrée du port un spectacle assez particulier.
Dans les locaux de l’ancienne « minque », c’est-à-dire le marché au poisson, s’est établi un parc à thème, le Seafront.
Agrandir le planvue en face du seafront
Il peut s’agir d’un bon complément à une visite guidée pour appréhender tout à fait ce que peut être le quotidien d’un grand port de pêche.
On peut y visiter notamment un bateau-feu (petit phare mobile intégré à un bateau) et un sous-marin russe, ou s’y informer de façon ludique sur l’histoire du port de Zeebrugge, plus généralement sur toutes les professions et activités de la mer.
Mais rien ne permet mieux de saisir la couleur locale peut-être qu’un repas pris dans l’un des établissements présents sur les quais.
Les moins audacieux se contenteront sans doute de moules-frites, quasiment le plat national belge.
Mais le menu pourra s’additionner de Rodenbach, une excellente bière flamande, ou de « poester », café corsé d’une rasade de cognac, remontant des pêcheurs avant d’affronter la mer.
